Le Maroc a obtenu l’accord d’adhésion à la CEDEAO. Mais depuis, le processus s’éternise et les ambiguïtés sur ses intentions demeurent.
Le Maroc souhaite intégrer la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour apporter « un point supplémentaire » à cette communauté « à l’échelle internationale », a déclaré vendredi 14 janvier, l’Ambassadeur du Royaume Chérifien Abdelmalek Kettani. Il était l’invité de « La Tribune d’Opera » dont le thème était « Etat des lieux et perspectives de la coopération et des relations entre le Royaume du Maroc et la Côte d’Ivoire ».
Depuis juin 2017, le Maroc a obtenu l’accord de principe des Chefs d’Etat pour intégrer la communauté. Mais la polémique continue sur ses véritables intentions d’autant plus qu’il ne partage pas le même espace géographique avec les pays de la CEDEAO. Pour Abdelmalek, l’intégration du Maroc va contribuer « au développement de la communauté », composée de 15 pays avec un grand, le Nigéria, et des petits pays.
« Le PIB tourne autour de 300 millions de dollars dont le tiers est nigérian. Un grand pays et des petits et moyens pays. Aujourd’hui, un autre grand pays veut apporter une autre valeur ajoutée, une autre dynamique à cette CEDEAO pour évoluer ensemble », a-t-il souligné.
Abdelmalek reconnait par ailleurs que le processus d’intégration définitive à la CEDEAO sera long. Mais son pays « n’est pas du tout pressé », assure-t-il, et continuera d’apporter son soutien aux pays de l’Afrique subsaharienne.
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