Alors que l’Amérique continue d’accepter le résultat dévastateur de l’enquête sur Breonna Taylor – de nouvelles images de la nuit en question ont été publiées. Dans les images, il semble que plusieurs policiers ont enfreint les règlements après la mort par balle de Breonna Taylor. Ils auraient compromis la scène du crime.
Le site Vice.com rapporte en exclusivité, des heures de séquences de caméras corporelles nouvellement obtenues lors de la fusillade chez Breanna Taylor.


Les images montrent des agents semblant enfreindre les règlements. Cela corrobore des parties du témoignage de Kenneth Walker, le petit ami de Breonna Taylor. Les images ont été capturées par 45 caméras corporelles différentes et incluses dans le dossier d’enquête. Dans les images, on peut voir qu’aucun des sept officiers présents lors du raid n’a été immédiatement séparé et jumelé à une escorte, ce qui est censé se produire.
Selon les entretiens qu’ils ont accordés aux enquêteurs du LMPD, deux des agents impliqués – les détectives Mike Nobles et Tony James – ont quitté les lieux et se sont rendus à l’hôpital de l’Université de Louisville. En effet, le Sgt. Jon Mattingly, qui a reçu une balle dans la jambe, y a été amené.
Les images de caméra montrent les quatre autres officiers impliqués – les détectives Brett Hankison, Myles Cosgrove et Mike Campbell, et le lieutenant Shawn Hoover – toujours sur place, errant librement avec leurs armes à la main.
Après que les membres de l’équipe SWAT aient nettoyé l’appartement et déclaré Breonna Taylor morte sur scène, Hankison, qui a tiré 10 coups de feu cette nuit-là selon le département, s’approche de la porte d’entrée pour demander si quelqu’un est mort à l’intérieur.
Quelques minutes, plus tard, Hankison revient et entre même dans l’appartement, une scène de crime active. Il demande aux officiers du SWAT s’ils ont trouvé une arme d’épaule et si les douilles au sol sont « à eux ». Plusieurs membres de l’équipe SWAT sur les images de la caméra corporelle semblent être visiblement mal à l’aise par la présence de Hankison.
Dans son rapport d’enquête, le Sgt. Jason Vance a écrit :
« Les enquêteurs ont observé le détective Hankinson entrer et sortir de la scène principale. À 2 h 00, le sergent Wilder et moi avons demandé verbalement à Hankison de se retirer de la scène principale et de prendre contact avec les membres du soutien par les pairs du LMPD. »
Son rapport indique également que le comportement de Hankison a enfreint la politique. Il convient de noter que les enquêteurs ont appris plus tard que le détective Hankison avait dévié des pratiques LMPD standard pour un officier impliqué dans un incident critique et avait quitté les lieux sans son escorte de soutien par les pairs LMPD. Hankison a dérogé au protocole standard lorsqu’il s’est rendu sans surveillance à l’hôpital de l’Université de Louisville.
La police de Louisville avait insisté, à plusieurs reprises, sur le fait qu’aucune séquence de caméra corporelle de la fusillade de Breonna Taylor n’existe.


Le département avait déclaré que les agents de cette unité opèrent souvent en civil et qu’ils n’étaient pas tenus de porter des caméras corporelles. Cependant, les photos de la scène du crime contredisent leurs déclarations initiales.
Des photographies d’officiers prises cette nuit-là montrent clairement Tony James, l’un des sept officiers présents pour le raid, portant une caméra corporelle sur l’épaule droite.