Les élections présidentielles couplées des législatives au Burkina Faso se déroulent ce 22 novembre dans le calme. Pourtant, la principale inquiétude autour de ce scrutin tant attendu par le peuple burkinabé, est l’insécurité. Un pari plus ou moins gagné pour l’instant par les organisateurs et les autorités chargées de la bonne marche des élections.
Près de 6,5 millions de Burkinabè votent ce dimanche 22 novembre pour élire à la fois leur nouveau président, mais aussi l’ensemble de l’Assemblée nationale. Ils sont treize candidats à briguer la magistrature suprême, dont le chef de l’État sortant Roch Marc Christian Kaboré.


Il est six heures à Ouagadougou, le jour vient de se lever. Au centre de vote de l’école primaire Toudweogo, dans le nord de la capitale, le premier électeur a voté à l’heure. Il s’agit de Mohammed Lemine, présent dès 5h30 pour glisser rapidement son bulletin dans l’urne avant la « bousculade ». Mais si ce bureau de vote a bien ouvert à l’heure, il semble l’exception puisque les cinq autres du centre n’accueillaient pas encore d’électeurs à 6h15.
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Quelques retards à l’ouverture étaient donc à signaler. À l’École Charles Peguy en revanche, dans le quartier Tanghin, toujours au nord de la capitale, les trois bureaux du centre ont bien ouvert à l’heure. Pas de file d’attente pour voter, les électeurs arrivent petit à petit.
Avec RFI