Au Burkina Faso, le port des minijupes et des robes très courtes est interdit par la loi. Les femmes burkinabè ainsi que les étrangères qui visiteront le Burkina devraient désormais savoir que tout le territoire burkinabè est soumis à une loi interdisant à la gent féminine de se montrer trop sexy.
«Le port de la minijupe et de la mini robe est interdit sur tout le territoire du Burkina Faso aux personnes du sexe féminin âgées de plus de 12 ans. Cette interdiction n’est toutefois pas applicable aux abords immédiats des piscines et terrains de sport. Sont considérés comme minijupes et mini robes les vêtements féminins découvrant la jambe à plus de 8 centimètres au-dessus du sommet du genou. Le port des tenues de sport ou de danse répondant aux caractéristiques indiquées à l’alinéa ci-dessus est autorisé aux lieux où s’exerce la pratique du sport considéré ou de la danse ainsi que sur le trajet effectué pour s’y rendre. Les infractions au présent arrêté sont assimilées aux contraventions de 3ᵉ classe qui sont passibles à des peines pécuniaires (amendes) pouvant aller de 30.001 Francs CFA à 50.000 Francs CFA »
Stipule la législation burkinabé, en l’Arrêté N°153 du 27 mai 1970
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Pour exemple, en actualité, la web comédienne ivoirienne Eunice Zunon était victime de cette loi la semaine passée à l’aéroport de Ouagadougou alors qu’elle rentrait en côte d’ivoire après un petit séjour sur le sol burkinabè.
C’est après son retour à Abidjan qu’elle a pu s’exprimer sur le sujet devant ses abonnés. Eunice Zunon a attestée qu’elle fut violentée par des policiers burkinabè qui lui reprochaient d’avoir enfilé une cullote un peu trop courte.
Cette information livrée par la comédienne, a suscité de chaudes discussions entre followers burkinabé et ivoiriens, et il a fallut revisiter les textes de loi burkinabé pour démontrer que ces policiers étaient pleinement dans leurs droits.
Il est désormais sage pour toutes femmes désireux d’aller au Burkina Faso de prendre connaissance de cette loi, car toute violation de ce principe est même punie par la loi burkinabé, comme le stipule l’arreté cité plus haut.