La ville de Douala a été secouée par un tragique incident le vendredi dernier, lorsque l’épouse de Jean-Bolivar W. a surpris son mari en compagnie d’une autre femme sur un chantier de construction du quartier Mbanga-Pongo. Une violente altercation s’en est suivie entre les deux femmes, entraînant une chute accidentelle et deux blessures graves.
Selon les détails rapportés par le Cameroon Tribune, ce drame est le résultat d’une rivalité amoureuse entre Agathe N., la maîtresse de Jean-Bolivar, et Annette Martine T., son épouse. Agathe était donc au courant du projet immobilier et avait réussi à faire embaucher son cousin sur le chantier. De son côté, Annette avait des liens familiaux avec certains employés travaillant sur le site.
L’alerte
La situation a basculé dans le tragique lorsque Merlin, le neveu d’Annette, a remarqué le comportement suspect de Jean-Bolivar et Agathe sur le chantier. Il a alerté sa tante, qui s’est rendue sur les lieux. Le vendredi 13 octobre, Annette est arrivée en moto et a confronté Agathe sur la troisième dalle du bâtiment en construction. Malheureusement, la confrontation a dégénéré, et Annette a poussé Agathe dans le vide. La chute d’Agathe a provoqué l’agitation sur le chantier. Parmi les employés présents, Philippe, le cousin d’Agathe, a réagi impulsivement en poussant à son tour Merlin dans le vide, plutôt que de secourir sa cousine.
Un autre ouvrier a alerté le chef de chantier, qui a immédiatement contacté les autorités locales. Les gendarmes sont rapidement intervenus et ont trouvé Jean-Bolivar en train d’essayer de secourir Agathe. Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital.
Selon les dernières informations, Merlin a été emmené dans une localité hors du Littoral pour recevoir des massages traditionnels, tandis qu’Agathe est sortie des urgences mais reste hospitalisée. Les deux personnes responsables de ces actes sont actuellement en détention, attendant que la justice suive son cours dans cette tragique affaire de rivalité amoureuse qui a conduit à un double accident sur un chantier de Douala.