Au terme de la nouvelle « visite d’État » entrepris par Alassane Ouattara dans les régions du Morounou et de la Marahoué, le président candidat aux prochaines élections présidentielles s’est exprimé devant les notables et les habitants de Bouaflé, dans le centre du pays. Alassane Ouatarra s’est adressé à ses adversaires politiques au sujet du FPI dont l’objectif prioritaire à l’heure actuelle est de boycotter les éléctions du 31 octobre prochain.
Alassane Ouattara accuse ses adversaires politique d’instrumentaliser la jeunesse et d’inciter à la haine ainsi qu’à la violence au lieu de leur trouver des emplois.
Il dénonce des tentatives de perturbations du processus électoral. « Il faut arrêter de faire peur aux Ivoiriens. Je sais que les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part » a commenté le chef de l’État, en référence à l’appel à la mobilisation lancé une semaine plus tôt par le « front uni » de l’opposition.
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Loin de répondre aux demandes de l’opposition qui réclame notamment les dissolutions de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel, Alassane Ouattara a fustigé ses adversaires.
Le premier ministre Hamed Bakayoko prévient l’opposition
La visite présidentielle a pris des allures de réunions lorsque que le Premier ministre est monté à la tribune. Hamed Bakayoko a longuement défendu le bilan des dix dernières années et a vilipendé les opposants. « Inconscients », « ils incitent à la violence, ils incitent à la rébellion » a-t-il dénoncé. « S’il y a des destructions de biens publics ou privés, le soir on sera à votre maison pour vous apporter la note », a prévenu le Premier ministre.
Avec RFI