Alassane Ouattara songerait à une amnistie en faveur de son prédécesseur Laurent Gbagbo et des prisonniers militaires de la crise post-électorale de 2010-2011.
L’information émane de l’hebdomadaire panafricain, Jeune Afrique. Alassane Ouattara, le chef de l’ État ivoirien envisage de prendre une loi d’amnistie en faveur de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et des prisonniers militaires de la crise post-électorale de 2010-2011.
Notre source révèle qu’après sa visite à Johannesburg, la capitale de l’ Afrique du Sud, à l’invitation de son homologue sud-africain Cyrille Ramaphosa, le président Ouattara, devrait se retirer à sa résidence de Mougin en France, le 23 juillet 2022.
“ Il profitera de son séjour dans le sud de la France pour réfléchir à ses futures annonces et notamment, à une amnistie générale visant Laurent Gbagbo et les militaires arrêtés dans le cadre de la crise post-électorale de 2010”, révèle notre source, rappelant que l’ex-première dame et 800 autres détenus poursuivi pour des crimes en lien avec la crise post-électorale de 2010-2011 avaient bénéficié de cette mesure similaire en 2018.
A la différence des militaires arrêtés parmi lesquels les généraux Dogbo Blé, Vagba Faussignaux, des commandants Jean Noël Abéhi et Séka Séka, qui ont été reconnus coupables de crimes de sang, l’ancien chef de l’Etat a plutôt été reconnu coupable de crimes économiques.