Le gouvernement ivoirien, par le biais du Ministre Amadou Coulibaly, a récemment lancé un avertissement concernant l’utilisation de l’anonymat sur les médias sociaux. Il a souligné que même derrière un écran d’anonymat, l’État dispose de ressources et de mécanismes pour identifier ceux qui abusent de ces plateformes.
Cependant, cette déclaration a suscité diverses réactions parmi les internautes. Certains estiment que les réseaux sociaux sont des espaces où les émotions sont exprimées librement, et que les autorités ne devraient pas restreindre cette liberté d’expression. Ils soutiennent que les Ivoiriens ont leur propre manière contextuelle de s’exprimer, qui peut parfois sembler injurieuse, mais qui dépend du contexte.
Dans les commentaires, on peut lire :
« Les réseaux sociaux sont des lieux d’expression de l’émotion. Vous ne devez pas arrêter les gens qui expriment leurs émotions sur les réseaux sociaux «
En effet, il s’agit d’une controverse croissante autour de la liberté d’expression et de l’utilisation des médias sociaux en Côte d’Ivoire. Les autorités cherchent à réglementer davantage l’espace en ligne, tout en tenant compte des préoccupations liées à l’abus et à la désinformation. Cette tension entre la liberté d’expression et la nécessité de contrôler les abus en ligne est un défi auquel de nombreux gouvernements du monde entier sont confrontés à l’ère numérique. Il est essentiel de trouver un équilibre qui protège les droits des citoyens tout en luttant contre les abus et la désinformation sur les plateformes de médias sociaux.
