La Côte d’Ivoire est secouée ces derniers temps par de violentes manifestations à quelques jours des élections présidentielles.
Ce mercredi 21 octobre est essentiellement marqué par de violents affrontements dans la ville de Dabou entre manifestants et forces de l’ordre. Cela a ainsi occasionné plusieurs blessés graves. Les lieux de commerce sont fermés et la ville presque paralysée.
La journée d’hier a aussi été marquée en Côte d’Ivoire par des échauffourées entrainant une implication des forces de l’ordre pour apaiser les tensions. Une réponse selon les manifestants à l’appel de l’opposition ivoirienne à entrer dans la phase active de la désobéissance civile. Ceci, dans le but de boycotter le scrutin prochain.

Plusieurs villes ivoiriennes, notamment, Abidjan, Bonoua, Duékoué, Abengourou ont aussi enregistré des dégâts matériels suite à ces récentes manifestations. Le bilan des pertes en vie humaine quant à lui fait pour l’heure état d’un mort à Bonoua.
Rappelons que l’élection présidentielle est prévue ce 31 octobre 2020. Ces manifestants rejettent notamment la candidature du président sortant, Alassane Ouattara, à un troisième mandat. Ces violences font ressurgir le spectre de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire.
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A l’égard de ces turbulences exposant la population à des risques de mort, la France a rappelé à ses ressortissants, ses consignes, notamment ceux de rester à l’écart des manifestations et mouvements de foule, en Côte d’Ivoire.