Le 1er mars 2023, le permis à point rentre en vigueur en Côte d’Ivire. Une grève est alors annoncée par les organismes de transporteurs à 24 heures de la réforme.
Un grand groupe de transporteurs ont plaidé pour le report de la mise en œuvre effective de cette décision et ont soumis des préoccupations.
Ces transporteurs ont en effet demandé la prorogation pour leur permettre de maitriser tous les contours.
Des revendications
Au nombre de ces revendications, on note :
- La sensibilisation et la formation des transporteurs avant l’application du permis à points ;
- La demande d’un délai de trois mois avant l’effectivité ;
- La réduction de la contravention pour mauvais stationnement qui s’élève à 22.500 Fcfa pour les transporteurs. Cette somme est de trop pour eux eu égard à toutes les tracasseries qu’ils subissent sur les routes et l’absence d’aire de stationnement.
Mais ces revendications sont restées sans suite. C’est à la suite de cela, qu’ils ont décidé de marquer un arrêt de travail à compter du 1er mars.
“Notre souhait n’est pas d’aller à une grève, mais si rien n’est fait, le 1er mars nous irons à un arrêt de travail, parce que trop c’est trop! Nous avons soumis beaucoup de propositions, rien n’a été pris en compte par l’État”, soutient Soumahoro Mamadou, président de la Maison des Transporteurs de Côte d’Ivoire (MTCI).
Le ministre des Transports, Amadou Koné a reçu ce lundi 27 février, le syndicat et d’autres responsables de syndicats avec lesquels il a eu une discussion. Selon lui, la porte du gouvernement est ouvert à tous les fils du pays. Ceux-ci à leur tour ont promis revenir ce mardi 28 février avec une décision définitive .