Tel un messie venu secourir ses brebis en danger, le vaccin contre la covid-19 est venu rassurer l’humanité toute entière. Depuis, l’heure était à la planification de ce vaccin tant espéré.
Toutefois, le fait marquant dans ce processus de vaccination c’est le refus pour l’instant du PDG du laboratoire de production Pfizer Albert Bourla de donner le bon exemple en se faisant vacciner. Après tout, il a tenu à donner aussi ses raisons.
Étant en bonne santé et ne faisant partie d’aucun groupe à risque, le chef de Pfizer n’envisage pas de se faire vacciner dans un premier temps de même que les autres dirigeants de l’entreprise. Il a cependant promis de le faire plus tard pour encourager la population et «pour montrer la confiance de la société», a-t-il indiqué à CNBC.
Lire aussi : Les États-Unis approuvent enfin le vaccin Pfizer/BioNTech Covid-19 pour une utilisation d’urgence
Il a également annoncé qu’il ne fait pas partie du groupe prioritaire.
«J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne me travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant», a-t-il expliqué le 14 décembre à CNBC.
Cependant, il a affirmé qu’il allait recevoir le vaccin plus tôt que les recommandations concernant la vaccination d’une personne de son âge et de son état de santé le prévoient:
«Dès que je le pourrai, je le ferai».
Il envisage de réaliser cette démarche «juste pour montrer la confiance de la société» et pour encourager d’autres personnes.
Albert Bourla a également précisé qu’il ne souhaitait pas que les dirigeants de son entreprise «passent devant les autres» en se vaccinant en priorité, donnant ainsi le mauvais exemple.
«Nous avons pris la décision que si nous devions le faire, nous ne le ferions pas pour nos autres dirigeants, donc aucun des dirigeants ou des membres du conseil d’administration ne passera en priorité».