La question du viol devient une urgence sur le continent africain. Les jeunes filles et même les enfants vivent dans l’insécurité vis-à-vis de ce phénomène dont on ignore les réelles motivations. Pourquoi tant de viol commis sur les jeunes filles, mineures dans la plupart des cas, et pire sur les enfants ? Comment peut-on éradiquer ce mal dans les sociétés africaines ? Les lois cautionnent-elles ces atrocités faites aux femmes ? La peine capitale devrait-il revenir au centre de la justice ?
En Algérie, le corps de Chaïma, une jeune fille de 19 ans a été retrouvé début octobre, après sa disparition, au niveau d’une station essence désertée à Thénia, près de Boumerdès, à l’est d’Alger. La jeune fille a été battue et violée avant d’être brûlée vive, selon les médias locaux.
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Au cameroun, dans la région du littoral, une jeune fille de 17 ans a été violé à mort par des individus inconnus. Elle s’appelle Kitty. Après l’avoir braqué, ils l’ont violé et sodomisé, avant de la laisser pour morte.
Le viol et l’assassinat des jeunes filles relance le débat sur la peine capitale et l’urgence de la lutte contre les violences faites aux femmes. Il semblerait que la justice soit inefficace face à ses crimes.
Ce jeudi en Algérie, plusieurs collectifs féministes avaient appelé à des rassemblements dans plusieurs villes du pays.
« Stop au silence qui tue, à des lois qui tuent, à des lois qui protègent des violeurs qui peuvent sortir pour tuer. Stop le crime en général pour Chaïma et pour les Chaïma du monde entier. Je dis stop, mobilisons-nous, que ça ne se reproduise plus, que ce silence s’arrête et que cette société commence à comprendre que le problème est dans la culture de la violence »
A déclaré la chanteuse Amel Zen.
Plus de 38 féminicides ont été enregistrés pour l’année 2020 rien qu’en Algérie. Le Nigeria à lui seul détient plus 2000 cas de viol chaque année. Que dire des autres pays ? Selon vous, comment punir le viol en Afrique ?