El H. M. N. a malheureusement été victime d’une escroquerie en livrant des vêtements d’une valeur estimée à 8 millions de francs à un commerçant du nom de Malick B.
Les faits révèlent que Malick B s’est approché d’El H. Mbaye pour passer une commande de vêtements d’une valeur de 8 millions de francs CFA, destinés à être transportés à Tamba. Lors de la transaction, Malick B a présenté une tierce personne à El H. Mbaye, qui lui a remis un chèque barré en échange de la marchandise.
Par la suite, El H. Mbaye s’est rendu à la banque pour encaisser le chèque, mais il a découvert que le compte du prévenu était vide, et aucune somme n’était créditée. De plus, ses tentatives pour contacter Malick B ont été infructueuses. Face à cette situation, il a décidé de porter plainte auprès de la Division des investigations criminelles.
Malick B a été convoqué devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi 09 octobre 2023, accusé d’escroquerie. Cependant, il a nié les faits qui lui sont reprochés, selon Dakaractu. L’enquête se poursuit pour élucider cette affaire.
Interrogé en premier, El H. Mbaye partie civile dans cette affaire explique que le prévenu a usé de manœuvre frauduleuse pour lui prendre sa marchandise. “On avait convenu qu’il paye cash les marchandises sinon je n’allais pas lui remettre les bagages. Au moment de charger les bagages, il m’a dit qu’il n’était pas à Dakar, mais plutôt à Tambacounda. Dans ces circonstances, il m’a remis un chèque sans provisions par le biais d’une tierce personne dont le nom varie à chaque fois”, a-t-il déclaré.
Et la réquisition effectuée par les enquêteurs a montré qu’au moment de la transaction, Malick B était à Dakar. Des faits, qu’il a catégoriquement nié avant d’accuser les policiers d’avoir pris partie dans cette affaire. “J’avais pris l’engagement à la DIC de lui rembourser les 8 millions de francs cfa”, dit-il.
Avocat de la partie civile, Me Ndiogo Ndiaye estime que c’est le chèque barré qui prouve l’escroquerie. “Mon client ne connaît pas Malick B. Ce dernier a pris son numéro par le biais de son frère. Au départ, ce qui est était convenu, c’est de payer caché. Il s’est déclaré comme un commerçant, mais il n’est rien du tout sauf un escroc. Il a utilisé une tierce personne pour lui faire remettre le chèque barré. Le plaignant ne connaît pas les implications d’un chèque barré”, a laissé entendre la robe noire qui réclame la somme de 8 millions de nos francs à titre principal et 3 millions de francs Cfa de dommages et intérêts pour le préjudice subi par El H. Mbaye. D’après la robe noire, il a usé de manœuvre frauduleuse pour prendre les marchandises de la partie civile.
Malick B., le prévenu dans cette affaire, soutient qu’il n’a jamais convenu de payer en espèces. Selon sa version, El H. Mbaye était d’accord avec l’utilisation du chèque barré lorsqu’il lui a été remis. De plus, Malick B. nie avoir affirmé qu’il se trouvait à Tamba au moment de la transaction. Il prétend n’avoir jamais mentionné cela à El H. Mbaye.
L’enquête préliminaire
Cependant, lors de l’enquête préliminaire, le prévenu avait déclaré que l’histoire de sa présence à Tamba avait été inventée pour éviter que la partie civile n’exige sa présence au moment de la transaction. Cette déclaration semble être en contradiction avec sa version actuelle des faits. L’enquête continuera probablement à examiner les preuves et les témoignages pour éclaircir cette affaire.
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public invite le tribunal à retenir la culpabilité du prévenu. Concernant le délit d’escroquerie, le maître des poursuites n’a pas manqué de souligner que la remise n’est pas contesté dans cette procédure. Et, d’ailleurs indique-t-il, il est prouvé par des mensonges du mis en cause parce qu’il était convenu de payer cash. “Ses dénégations constituent un moyen de défense pour se tirer d’affaire. La remise du chèque constitue une manœuvre frauduleuse. Il est de très mauvaise fois”, a relevé le parquet qui requiert un an de prison ferme contre Malick B. Me Ousseynou Ngom avocat de la défense estime qu’il n’y a aucune base légale pour asseoir la culpabilité du prévenu. “Je dois préciser le mensonge n’est pas une caractéristique d’une infraction”, dit-il. Suffisant pour lui de demander que son client soit renvoyé des fins de la poursu