L’accès très facile de nos jours aux sites de divertissement sur les lieux de travail détourne souvent les fonctionnaires de leur mission d’assurer l’exécution du service public. La sanction est souvent sans appel pour ces genres de distractions pornographiques sur les lieux et aux heures du travail.
Un agent de la ville de Givors, près de Lyon (Rhône) avait été révoqué le 6 janvier 2016 pour avoir consulté des contenus pornographiques pendant ses heures de travail. Jugeant cette sanction disproportionnée, il avait alors décidé de faire appel de cette décision. Mais comme le rapporte le quotidien Le Progrès, la cour administrative d’appel vient de rejeter son recours.
Pour rappel, ce cadre de la fonction publique avait été révoqué pour avoir consulté à l’été 2015, pendant six jours, et pendant ses heures de service, des sites pornographiques. Au total, l’agent aurait passé pas moins de 43 h 15, soit une moyenne de sept heures par jour, à visionner ce type de contenus sur son ordinateur professionnel, précise le quotidien régional.
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Par ailleurs, l’administration lui reprochait d’avoir tenu des propos irrespectueux voire même insultants à l’encontre de ses supérieurs et ses collègues. Il aurait également eu des paroles déplacées, à caractère sexuel envers l’une de ses collègues en l’invitant à s’asseoir sur ses genoux, alors qu’elle lui signalait être fatiguée. La cour d’appel a donc rejeté ses recours et il devra même verser 1.000 euros à la ville de Givors. Comme le souligne Le Progrès, l’ex-agent municipal peut encore se pourvoir en cassation.