La liste est longue : Pepsi, le fabricant de biscuits Mondelez, les groupes de cosmétiques Estée Lauder et Coty, les cafés Starbucks, etc. Ces sociétés américaines font le gros dos et continuent à faire des affaires en Russie.
Certains groupes avancent des raisons légitimes. C’est notamment le cas de Starbucks qui fait valoir que ses 130 cafés en Russie appartiennent à un conglomérat koweïtien. Mais la société s’est engagée à reverser tous les profits venant de Russie à des opérations humanitaires. Le groupe Yum! Brands s’est justifié également. Il a indiqué que ses mille restaurants KFC et ses 50 établissements Pizza Hut sont tous gérés par des propriétaires indépendants, sous licence ou franchise.
Rester ou partir. La décision d’une seule entreprise ne va pas faire pencher la balance. Mais si elles sont nombreuses, il y aura un effet d’accumulation. Le discours officiel minimise l’ampleur du conflit en Ukraine. MacDonald’s vient d’annoncer aussi la fermeture de ces restaurants
En attendant, la pression monte sur les groupes américains avec les hashtags qui circulent : #BoycottPepsi