Le président américain Joe Biden, lors de son premier jour de fonction, a signé une série d’actions de l’exécutif pour inverser les politiques de l’administration Donald Trump en matière d’immigration et autres.
Quelques heures après avoir pris ses fonctions, Biden a publié un décret pour mettre fin à « l’interdiction de voyager musulmane» controversée de Trump, qui bloquait les voyages aux États-Unis en provenance de plusieurs pays à prédominance musulmane et africaine.

Au cours de la première semaine de son mandat en 2017, Donald Trump a mis en œuvre l’interdiction musulmane initialement restreint les voyages à partir de sept pays à majorité musulmane : l’Iran, l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.
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L’interdiction a fait face à plusieurs défis juridiques, mais la Cour suprême a confirmé la mesure en 2018.
En février 2020, Donald Trump a par la suite étendu l’interdiction pour inclure des restrictions supplémentaires sur les citoyens de six autres pays : le Myanmar, l’Érythrée, le Kirghizistan, le Nigéria, le Soudan et la Tanzanie.

Le président Biden a demandé au département d’État de redémarrer le traitement des visas d’immigration pour les personnes des pays touchés et de développer des moyens de remédier au préjudice causé à ceux qui ont été empêchés de venir aux États-Unis en raison de l’interdiction, a rapporté le New York Times.
Mettre fin à l’interdiction était l’une des principales promesses de campagne de Joe Biden sur la politique d’immigration, et il a tenu parole.
L’American Civil Liberties Union, une organisation à but non lucratif de défense des droits civiques, a applaudi cette décision qualifiant la politique de voyage de Trump de « cruelle interdiction musulmane qui visait les Africains ».
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