L’ocytocine, cette hormone qui favorise le sentiment d’attachement, peut vous pousser à aller au-delà du simple fait de faire l’amour à votre partenaire. Voici jusqu’où vous pouvez aller pendant un rapport et une pratique que vous devez proscrire durant l’acte.
Une nouvelle étude publiée dans CANCER révèle qu’avoir eu plus de dix partenaires avec lesquels on a pratiqué le sexe oral (fellation, cunnilingus…) était associé à une probabilité 4,3 fois plus élevée de souffrir d’un cancer de l’oropharynx lié au papillomavirus.
La recherche démontre également que le fait d’avoir des relations sexuelles orales à un jeune âge et d’avoir beaucoup de partenaires sur une courte période étaient aussi associés à une probabilité plus élevée d’avoir un cancer de la bouche et de la gorge lié au papillomavirus.
Avoir beaucoup de partenaires sur une courte période est associé à une probabilité plus élevée d’avoir un cancer de la bouche et de la gorge…
Les hommes plus touchés que les femmes
Le sexe oral augmenterait le risque de cancer oropharyngé de 22%. Dans ce domaine, les hommes sont plus touchés que les femmes.
Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes par le cancer de la gorge et de la bouche lié à une infection par un papillomavirus (HPV) qui résulte de la fréquence de rapports sexuels bucco-génitaux, selon une étude américaine.
“Notre étude s’appuie sur des recherches antérieures pour démontrer que ce n’est pas seulement le nombre de partenaires sexuels oraux, mais aussi d’autres facteurs non appréciés auparavant qui contribuent au risque d’exposition au papillomavirus par voie orale et de cancer oropharyngien ultérieur”, explique le Dr Drake. “Alors que l’incidence du cancer oropharyngien lié au HPV continue d’augmenter aux États-Unis, notre étude propose une évaluation contemporaine des facteurs de risque de cette maladie”, conclutVirginia Drake