Manquer de sommeil peut entrainer plusieurs dommages à l’organisme. Parmi ces malaises, on peut citer les troubles de l’humeur, la diminution des capacités physiques et intellectuelles ainsi que quelques problèmes de santé. Mais, à l’heure où beaucoup de personnes accablées par les multiples problèmes de la vie s’empêchent de dormir, l’ultime question est : peut-on mourir du manque de sommeil ? Quelques études scientifiques nous donnent les réponses.
Pour la petite histoire, depuis 2017, le britannique Tony Wright détient le record du monde en matière de privation de sommeil. Tony Wrigth a passé près de 11 jours soit 266 heures d’affilées sans fermer l’œil, mais il n’est qu’à même pas mort. Ceci ne veut pas encore dire que le manque de sommeil ne peut pas tuer un homme. En effet, l’organisme a besoin du sommeil pour fonctionner en bon état.
Les cas de décès liés au manque de sommeil
En 2012, un jeune Chinois de 26 ans est mort après 11 nuits consécutives sans dormir afin de regarder tous les matchs de l’Euro, succombant à un mélange d’alcool, de tabac et de fatigue. En 2013, un stagiaire de la banque d’affaires Merrill Lynch a été retrouvé mort après avoir travaillé trois nuits d’affilée, mais les causes exactes de sa mort restent floues, le jeune homme souffrant aussi d’épilepsie. Bref, à moins d’une pathologie associée, la privation de sommeil ne peut pas directement causer la mort d’une personne
Le manque de sommeil est mauvais pour la santé
À long terme, le manque de sommeil est délétère pour l’organisme. Un déficit chronique entraîne une baisse de la vigilance, des troubles de l’humeur et de la mémoire, une fatigue physique et psychique. Il favorise la prise de poids, augmente le risque de dépression, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou de cancer.
De très nombreuses études ont mis en évidence un risque de décès accru chez les personnes dormant moins de sept heures par nuit. Il a même été prouvé qu’une simple nuit passée sans dormir entraîne une destruction de l’ADN.
Curieusement, trop dormir semble aussi accroître le risque de décès, mais la cause de cette corrélation n’a pas pu être clairement établie.