Le scientifique nucléaire en chef iranien, Mohsen Fakhrizadeh, a été assassiné le vendredi dernier à Téhéran. Il a été abattu par une mitrailleuse télécommandée opérant à partir d’une autre voiture, a déclaré l’agence de presse iranienne Fars.
Mohsen Fakhrizadeh, surnommé par Israël « le père du programme nucléaire iranien », est décédé vendredi après avoir été grièvement blessé.


Des assaillants ont pris pour cible sa voiture et se sont livrés à une fusillade avec ses gardes du corps à l’extérieur de Téhéran. L’assassinat intervient moins de deux mois avant l’arrivée au pouvoir du président élu américain Joe Biden, après quatre ans de politique étrangère belliciste au Moyen-Orient sous Donald Trump.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a promis de se venger du meurtre de Mohsen Fakhrizadeh, les responsables du gouvernement iranien blâmant Israël et les États-Unis pour le meurtre.
Fakhrizadeh était le chef du centre de recherche sur les nouvelles technologies au sein de l’élite des gardiens de la révolution et était une figure de proue du programme nucléaire iranien.
Différents sites d’information iraniens ont donné des récits différents sur la façon dont il a été tué. Un rapport publié dimanche 29 novembre par Fars News a déclaré que Fakhrizadeh voyageait avec sa femme vendredi dans une voiture à l’épreuve des balles, aux côtés de trois véhicules du personnel de sécurité, lorsqu’il a entendu des balles comme des sons frappant un véhicule, puis il est sorti de la voiture pour déterminer ce qui s’était passé.
Le rapport ajoute qu’après sa sortie du véhicule, une mitrailleuse télécommandée a ouvert le feu d’une Nissan placée à environ 164 mètres de la voiture de Fakhrizadeh.
Fakhrizadeh a été touché au moins trois fois, selon Fars News. Son garde du corps a également été abattu. Après les coups de feu, la Nissan a explosé, a rapporté Fars News, ajoutant que l’attaque avait duré trois minutes.
Dans un autre rapport de l’Agence de presse semi-officielle des étudiants iraniens (ISNA), la voiture de Fakhrizadeh a été touchée par des coups de feu, suivie d’une explosion et d’autres coups de feu, citant le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami.