Mali : La junte déclare ouvertement ses intentions, transition militaire

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Suite à la rencontre de la junte avec la Cedeao ce mardi 15 septembre, le colonel Assimi Goïta a laissé croire qu’il méditait sur les requêtes et menaces que le Mali encours à propos d’une transition si elle n’est pas civile. Ce mercredi 16 septembre, à travers une conférence de presse, la junte a déclaré ouvertement et pour la première fois qu’elle valide l’idée d’une transition tout en précisant qu’elle ne sera que militaire. Le colonel Assimi Goïta prétend ainsi suivre les recommandations du peuple malien qui selon ses conclusions réclame un pouvoir militaire.

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C’est la première fois qu’ils le disent officiellement. Les militaires, qui ont pris le pouvoir le 18 août à Bamako, sont plutôt proches des idées de la frange de la population qui affirme qu’ils doivent diriger la transition. Mais Ils sont désormais obligés de tenir compte de l’avis de la Cédeao qui exige un civil comme président et comme Premier ministre, explique un corrspondant de la RFI.

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« Toutes les options sont sur la table. La position de la Cédéao est intégrée. Il y a des compromis à faire, il y a des sacrifices à faire. »

Ismaël Wagué, colonel-major et porte-parole de la junte malienne

Une manière pour la junte de ne pas avoir l’air de défier frontalement les dirigeants ouest-africains, tout en se présentant comme garante de la volonté populaire même si, selon la coalition du M5 qui a mené la contestation contre l’ex-président IBK, c’est au contraire l’option d’une transition civile qui est ressortie des consultations menées la semaine dernière.

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La junte malienne craint un embargo total

Tout en laissant une porte ouverte à de possibles ajustements, la junte insiste sur le caractère inflexible de la Cédéao.

« Ils ont dit que leurs conditions ne sont pas négociables. Et que si on insiste, ils sont en mesure de faire un embargo total »

Colonel Wagué.

Le débat n’est donc pas tranché. Les discussions se poursuivront. Le collège composé notamment de civils chargés de désigner le président et le Premier ministre de la transition est quasiment déjà nommé par la même junte. Le travail va commencer. Il faut aller vite. Les sanctions contre le Mali se font de plus en plus sentir. Notamment sur les transactions financières, a reconnu lors de la conférence de presse le porte-parole de la junte.


Avec RFI

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