Ce lundi 5 octobre, le gouvernement de transition au Mali a été dévoilé. Les militaires occupent quatre postes stratégiques sur les 25 postes disponibles. La Défense, la Sécurité la Réconciliation nationale et l’Administration territoriale sont désormais placé sous la haute direction des militaires.
Dans ce gouvernement de 25 membres, la junte a au moins 4 portefeuilles stratégiques : la Défense, la Sécurité, l’Administration territoriale qui organise les élections, et le ministère de la Réconciliation. Dans ce gouvernement de transition, très peu de places ont été réservées pour la classe politique traditionnelle.
Des membres de groupes armées impliqués dans le processus de paix rejoignent également la nouvelle équipe. On retrouve ainsi à l’important poste de l’Agriculture un représentant de l’ex-rébellion, Mahmoud Ould Mohamed. Le ministère de la Jeunesse est également détenu par un ex-rebelle.
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Le M5 absent quasiment absent du gouvernement
Des proches de l’imam Mahmoud Dicko figurent également dans ce gouvernement, au sein duquel se trouvent plusieurs technocrates. C’est le cas au ministère de la Refondation, occupé par Mohamed Coulibaly, un consultant international, notamment pour l’ONU. Il n’y a en revanche quasiment pas de représentants du mouvement de contestation M5 dans cette équipe.
Ce gouvernement comprend au total quatre femmes. Parmi elles, Kadiatou Konaré, la fille de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, qui s’est fait un nom dans l’édition, prend la tête du ministère de la Culture.
Avec RFI