En Mauritanie, plusieurs espèces de poissons morts ont échoué ces derniers jours sur la côte de la Zone Centrale du pays dans laquelle se situe la ville de Nouakchott.
Le phénomène à l’origine de ce drame n’a pas encore été identifié, même si une source bien informée exclut l’hypothèse de la pollution.
Le Ministère des Pêches et de l’Economie Maritime et l’Institut Mauritanien de Recherches Océanographique et des Pêches (IMROP-institution publique) ont annoncé la formation d’une commission d’investigation composée d’équipes pluridisciplinaires pour identifier les causes de ces morts en masse de poissons.
Selon le docteur Abdoul Dia, chef du laboratoire d’études du milieu marin et côtier de l’institut :
« On a constaté que l’échouage concerne une seule espèce à 99%. Il s’agit du mulet noir. Et cela nous a amenés à voir les caractéristiques, les spécificités et les tolérances de cette espèce. Toute espèce a des conditions optimales pour se développer et parmi ces conditions optimales, il y a la température, il y a la salinité, il y a l’oxygène dans l’eau. »
« On est dans la saison hydrologique chaude, la température atteint parfois jusqu’à 33, 34 degrés, des températures vraiment très élevées. »
Rappelons qu’un tel phénomène s’est déjà produit en 2005 et 2017. En attendant d’autres explications de l’institut, il faut dire que ce phénomène suscite une réelle inquiétude.