Deux députés ont porté l’affaire de Kenza Benchrift, une influenceuse rouennaise connue sous le nom de “Poupette Kenza”, devant le procureur de Rouen.
Ils expriment leur inquiétude quant aux conséquences graves de l’exposition excessive de ses enfants sur les réseaux sociaux. Au-delà de préoccupations éducatives, les deux députés accusent l’influenceuse de diffuser des images de ses enfants qui “s’apparentent à de la pédopornographie”. Ils ont donc saisi le procureur de Rouen. Selon eux, les photos de la fille de Kenza Benchrift sont “très populaires sur des sites pédopornographiques du darkweb”.
Le lendemain, Poupette Kenza s’est immédiatement défendue. Cette influenceuse aux millions d’abonnés a affirmé n’avoir jamais maltraité ses enfants.
Elle a expliqué que les accusations reposent simplement sur des sources non vérifiables et mensongères provenant de blogueurs, devenant ainsi le “bouc émissaire”. Dans une interview accordée à Paris-Normandie, elle a également déclaré que la justice avait déjà reconnu son innocence dans cette affaire.
Depuis lors, l’affaire a pris une telle ampleur que la députée Sarah Tanzili a confirmé qu’elle donnerait suite au cyberharcèlement dont elle est victime depuis son tweet. “La situation s’emballe.
Je reviendrai sur les raisons et les mesures que je prendrai pour faire face à ce cyberharcèlement”, a-t-elle expliqué dans un nouveau tweet. Cette affaire est loin d’être terminée et semble continuer à susciter des réactions.