À l’époque, la dame D. C., mère de la victime et gérante d’un kiosque de vente de pain, avait demandé à sa fille, T. F. (11 ans), de la remplacer pendant qu’elle se rendait dans son champ. Lorsqu’elle a pris congé de sa fille, elle lui a spécifiquement demandé de ne pas autoriser les clients à acheter à crédit.
Quelques minutes après, le mis en cause L. D. s’est rendu au kiosque avec une pièce de 200 FCfa, souhaitant acheter un morceau de pain d’une valeur de 100 FCfa. Étant donné qu’elle n’avait pas de monnaie disponible, la fillette lui a demandé de patienter pendant qu’elle obtenait la monnaie nécessaire. Toutefois, L. D., pressé, lui a suggéré de lui remettre les 200 FCfa afin qu’il puisse acheter du lait d’une valeur de 100 FCfa. La victime a accepté cette proposition.
Le viol
N’ayant pas revu son client qui s’en est allé sans payer, la jeune T.F., s’est rendue au domicile du jeune homme. Sur place, celui-ci lui a demandé d’entrer dans sa chambre pour prendre les 100 FCfa. Ne se doutant de rien, T.F. s’est exécuté. Aussitôt L. D., l’a rejoint et a verrouillé la porte avant de contraindre la fillette à un rapport sexuel.
Les semaines qui ont suivi, la jeune T.F., a connu un état de santé dégradant ce qui n’a pas échappé à la vigilance de sa maman qui l’a interrogé. Malgré les menaces de son bourreau, elle a fini par craquer et a tout révélé à sa mère. Voyant que la rumeur de la grossesse de sa victime s’est répandue, L.D., a pris la poudre d’escampette.
Il sera dénoncé et arrêté quand il est revenu au village. Il a été déféré vendredi dernier au parquet de Saint-Louis pour « viol suivi de grossesse, pédophilie et détournement de mineur ».