La revenge porn n’est pas un phénomène nouveau. Les femmes font partie de la majorité de ces personnes victimes des vengeances de leurs ex pour une raison ou pour une autre. Cette tendance est devenue très virale et actuellement il y a beaucoup d’applications et de groupes Telegram où des milliers de personnes partagent ces vidéos à tout va.
« Il y a presque 30 000 personnes (…) les gens s’échangent des nudes et des sextapes de meufs qui ont rien demandé à personne «
Clarisse, féministe activiste, Twitter
J’suis rentrée dans un groupe télégram pour voir un truc, dedans il y a presque 30000 personnes et les gens s’échangent des nudes et des sextapes de meufs qui ont rien demandé à personne c’est affligeant jsp quoi faire
— 𝕮𝖑𝖆𝖗𝖎𝖘𝖘𝖊 (@_Clarification) March 19, 2021
Ce qui est ahurissant est la création d’une plateforme, Fisha, conçue uniquement dans ce but : partager des photos de parties intimes de jeunes filles et femmes ou des vidéos d’ébats sexuels. Ces fichiers sont assez dénigrants et entachent la réputation de ces filles et femmes.

Par exemple, récemment, une jeune fille nommée Alisha, 14 ans, est morte après avoir été ruée de coups par ses camarades et harcelée durant une longue période pour des histoires de nudes. En effet, quelqu’un a publié sur les réseaux des photos d’elle en sous-vêtements.
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Mais , ce que l’on ne comprend pas avec l’augmentation du phénomène, c’est que le “revenge porn” peut-être sanctionné de 2 ans d’emprisonnement, ainsi que de 60 000 € d’amende. Aussi, des actions sont entreprises pour informer les auteurs mais aussi les victimes. Les auteurs doivent savoir à quoi ils s’exposent en faisant ce genre de choses sans l’accord des concernées.
Enfin, les victimes doivent être en mesure de dénoncer leurs détraqueurs dans ces cas et obtenir gain de cause.