Le président du Tchad Idriss Déby Itno -père de Zakaria et Mahamat – depuis trois décennies est décédé des suites de blessures subies, le mardi, lors d’une visite aux troupes de première ligne combattant un groupe rebelle ténébreux. Il venait d’être déclaré, à peine quelques heures plus tôt, vainqueur d’une élection qui lui aurait donné encore six ans au pouvoir.
Zakaria Deby et Mahamat : une guerre familiale à la succession
Alors que l’armée a rapidement nommé le fils du président Mahamat « Kaka » Idriss Déby comme chef intérimaire du pays, le groupe rebelle revendiquant la responsabilité de sa mort a promis de poursuivre son combat pour la capitale – ouvrant la voie à une bataille potentiellement sanglante pour le contrôle politique de la centrale pétrolière de la nation Africaine.
Il semble que ce soit chose faite puisqu’il y a des rumeurs selon lesquelles le jeune héritier de 37 ans aurait été renversé par son frère Zakaria Idriss Déby moins de 24 heures après le décès brutal de leur père.

Mahamat Kaka avait déclaré qu’il dirigera un conseil de transition de 18 mois après la mort de son père.
Zakaria Idriss Déby : un autre fils assoiffé de pouvoir ?
Zakaria Idriss Deby, quant à lui, n’a jamais caché son intention de succéder à son père sur le fauteuil présidentiel du Tchad. Depuis le décès de leur frère aîné et successeur désigné Brahim en 2007, il s’était érigé comme le remplaçant idéal. Zakaria Déby aurait fait partie des candidats à la succession du président défunt Idriss Deby. Il a étudié en Tunisie et, en 2017, a été nommé ambassadeur du Tchad aux Émirats arabes unis. Il a également été président des jeunes du Mouvement patriotique du salut, le parti au pouvoir.

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Des rumeurs calmées par le gouvernement de Mahamat Idriss Déby
Le renversement du conseil de transition par Zakaria Idriss Deby ne serait que de pures spéculations.
Le 21 avril, les médias tchadiens ont fait état d’échauffourées entre Mahamat Déby et son demi-frère, Zakaria Idriss Déby, au palais présidentiel. Selon les rapports, la querelle concernait la succession de leur père.
Un haut membre du CMT a rejeté les spéculations selon lesquelles des coups de feu avaient été tirés, dénonçant ces informations comme des tentatives de “déstabilisation du système”, selon les informations rapportées par nos confrères de la BBC.
Tchadinfos avait tweeté qu’il n’y a eu “aucune fusillade au Palais Rose et aucune querelle” citant un membre de la famille, vraisemblablement désireux de présenter un front uni face à l’incertitude. Mais la rivalité au sein de la famille présidentielle est une fixation publique depuis un certain temps.
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