En Tunisie, la peine de mort est revenu au cœur du débat après le meurtre d’une jeune femme la semaine dernière près de Tunis. Ce tragique meurtre aurait remis la puce à l’oreille du président Kaïs Saïed qui s’est prononcé encore une fois sur le sujet.
Le chef de l’État tunisien s’est exprimé lors du conseil national de sécurité en dépit du moratoire sur la peine capitale en vigueur depuis 1991 :
“Chaque société a ses choix, nous avons nos choix et nos principes, et l’article existe. Nous lui donnerons (à l’auteur) toutes les conditions de la légitime défense, mais s’il est prouvé qu’il a tué une ou plusieurs personnes, je ne pense pas que la solution soit, comme certains le considèrent, de ne pas imposer la peine de mort”.
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Le président tunisien Kaïs Saïed a évoqué la possible restauration de la peine de mort pour le responsable d’une double agression. L’homme aurait violé puis assassiné Rahma Lahmar, sa victime âgée d’une trentaine d’année.
« Quiconque tue une personne sans aucune raison mérite la peine de mort »