Un musicien qui aurait violemment frappé la jambe droite de sa petite amie et lui aurait donné un coup de pied dans les parties génitales après avoir découvert des photos d’elle avec un autre homme a comparu devant un tribunal d’Adentan.

Benjamin Kobla Doamekpor est accusé d’avoir agressé physiquement sa petite amie de 23 ans, lui causant des blessures, notamment une fracture de la jambe et des douleurs aux parties génitales.

L’incident présumé a eu lieu lorsque la victime a tenté de quitter la résidence de Doamekpor après avoir passé plusieurs jours avec lui à Katamanso, dans le Grand Accra. L’altercation aurait eu pour origine des différends concernant des conversations téléphoniques et des photos.

Une nouvelle comparution

Doamekpor a plaidé non coupable de l’accusation d’avoir causé des dommages et doit comparaître à nouveau devant le tribunal le 30 octobre 2023.

Son avocat a demandé une libération sous caution, invoquant sa volonté de couvrir les frais médicaux de la victime et le fait qu’il ne risque pas de s’enfuir. Cependant, le ministère public s’est opposé à la mise en liberté sous caution, soulignant les difficultés rencontrées pour joindre l’accusé et la nécessité de sa coopération dans le cadre des enquêtes en cours. En conséquence, le tribunal a placé Doamekpor en garde à vue.

Selon l’accusation, la plaignante est une femme d’affaires résidant à Labadi, et l’accusé est en relation avec la sœur cadette de la plaignante.

La plaignante a déclaré que sa sœur était allée rendre visite à Doamekpor à Amrahia, ce qui a conduit à l’incident signalé. La victime a subi des blessures qui l’ont obligée à se déplacer avec des béquilles et à plâtrer sa jambe droite.

La victime a raconté qu’elle avait rendu visite à son petit ami (l’accusé) le 25 septembre 2023 et que, lorsqu’elle a voulu partir le 27 septembre, l’accusé l’en a empêchée.

Il lui aurait arraché son téléphone et aurait découvert des messages de chat et des photos d’elle avec un autre homme, ce qui a conduit à une violente agression.

Doamekpor lui aurait marché sur la jambe droite, provoquant une fracture, et lui aurait donné un coup de pied dans les parties génitales. Il l’a ensuite emmenée d’urgence à l’hôpital de Koforidua et lui a demandé de dire à ses proches qu’elle était tombée dans un caniveau et qu’elle s’était fracturé la jambe.

Après avoir été mis en garde, Doamekpor a reconnu l’infraction, mais a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de faire du mal.