Aux États-Unis, un homme de 68 ans, John Michael Irmer, a pris tout le monde de court en se rendant volontairement dans un bureau du FBI pour avouer un meurtre qu’il avait commis en 1979, il y a plus de 40 ans. Cette confession a conduit à son incarcération, mettant fin à une affaire non résolue qui avait tourmenté les autorités pendant des décennies.

En juillet dernier, John Michael Irmer s’est rendu au bureau du FBI de Portland, dans l’Oregon, où il a expliqué avoir commis le meurtre d’une jeune femme rousse nommée Susan Marcia Rose en 1979 à Boston. Les détails choquants de son histoire ont laissé les enquêteurs et le public abasourdis.

Les faits

A l’époque, John Michael Irmer avait accompagné sa victime dans un immeuble en rénovation à Boston, où il avait tragiquement mis fin à sa vie en la frappant à la tête avec un marteau. Ensuite, il avait commis un acte horrible en la violant avant de prendre la fuite en direction de New York.

La confession de John Michael Irmer a été prise très au sérieux par les enquêteurs du FBI, qui ont rapidement contacté les détectives de la brigade des homicides de la police de Boston. Ces derniers se sont rendus à Portland pour interroger le présumé coupable. Lors de ces interrogatoires, Irmer a réitéré sa confession, admettant à nouveau les crimes odieux qu’il avait commis.

Lors de sa mise en accusation formelle pour meurtre au premier degré et viol aggravé, les autorités judiciaires ont confirmé que l’ADN correspondait à celui trouvé sur la scène de crime en 1979, ce qui a corroboré la version de John Michael Irmer. Cette nouvelle preuve a finalement mis un terme à des décennies de mystère et d’incertitude entourant l’affaire.

Un innocent incarcéré

Il est important de noter qu’à l’époque, un autre homme avait été arrêté et accusé du meurtre de Susan Marcia Rose, mais il avait finalement été acquitté. Cette nouvelle révélation jette une lumière troublante sur la possibilité qu’une erreur judiciaire ait pu priver la famille et les amis de la victime de justice pendant de nombreuses années.

Le criminel, John Michael Irmer, était en liberté depuis 10 ans avant de faire cette confession choquante. Auparavant, il avait déjà purgé une peine de 30 ans de prison pour un autre homicide commis en Californie. Pour l’instant, les motivations qui l’ont poussé à attendre si longtemps pour avouer son crime demeurent un mystère.

Dans un communiqué, le procureur Kevin Hayden a déclaré : « Près de 44 ans après avoir perdu si jeune Susan Marcia Rose, la famille et les amis auront enfin des réponses. Peu importe la façon dont les affaires non résolues sont résolues, ce sont toujours les réponses qui sont importantes pour ceux qui ont vécu avec du chagrin, la perte et tant de questions angoissantes ».

Ces aveux tardifs mettent fin à l’impunité de John Michael Irmer et permettent enfin de clore une affaire de meurtre qui a longtemps tourmenté les proches de la victime et les autorités.