L’Afrique du Sud adopte un nouveau projet de loi visant à réglementer WhatsApp. En effet, le Parlement veut changer la manière dont les utilisateurs partagent des nudes et autres contenus intimes sur l’application de messagerie instantanée appartenant à Facebook.
Le projet de loi concernant Whatsapp avait d’abord été débattu en 2017 et a subi de nombreux changements.


Il criminalise la vengeance pornographique et réprime certains cybercrimes associés à l’application de messagerie instantanée.
Le projet de loi a précisé que l’envoi de contenu intime peut être considéré comme préjudiciable sans le consentement du sujet. Cela a été criminalisé. Le projet permet également aux données personnelles des utilisateurs de WhatsApp d’être soumises à un examen à la fois par les forces de l’ordre et les fournisseurs de services de communications électroniques d’Afrique du Sud. Ainsi que les institutions financières qui ont été chargées de surveiller ces cybercrimes sur WhatsApp.
Il stipule également que toute personne, que ce soit sur WhatsApp, Facebook ou Twitter, qui divulgue un message de données à une seule personne, à un groupe de personnes ou au public avec l’intention d’inciter à des dommages ou à la violence est coupable d’une infraction. Cela inclut le partage de vidéos et d’images pornographiques – qui ne vous appartiennent pas, ou plutôt, qui ne vous ont pas comme participant à l’imagerie. C’est désormais une infraction pénale en Afrique du Sud.
Le projet de loi, qui a été adopté le 2 décembre, attend maintenant l’approbation du Président.