Aux USA, une poignée de célébrités se sont déshabillées pour encourager leurs concitoyens à voter à l’élection présidentielle de 2020. Barack et Michelle Obama avaient également contribué à cette cause en incitant les électeurs à se rendre sur un site spécialisé lors de l’anniversaire de leur mariage.
C’est la polémique aux USA depuis que certaines stars telles que Sarah Silverman, Amy Schumer, Mark Ruffalo, Chris Rock, Chelsea Handler, Tiffany Haddish ont décidé de se mettre à nu pour les élections.
Ils ont attiré l’attention des téléspectateurs sur les lois de 16 États qui obligent les électeurs à insérer leurs bulletins de vote par correspondance en deux enveloppes séparées pour être comptées. Chelsea Handler a déclaré :
«Je suis ici pour parler de vote».
L’actrice Ryan Bathe a ajouté :
« Saviez-vous que les bulletins de vote pouvaient être nus? »
Ce à quoi Sarah Silverman a surenchéri :
« Et si vous ne faites pas exactement ce que je vous dis, votre bulletin de vote pourrait être rejeté ».
Les célébrités dénudées ont rappelé ensuite aux électeurs de suivre les instructions qui figurent sur leurs bulletins de vote. Comme l’a dit Handler :
«S’ils disent d’utiliser un stylo noir, utilisez un stylo noir».
La cmapagne a été créée par RepresentUs, qui se décrit comme une organisation non partisane axée sur le droit de vote.
RepresentUs a récemment créé les publicités virales «Dictators» mettant en vedette les deepfakes de Kim Jong-un et Vladimir Poutine pour rallier les électeurs américains.
Le jour des élections aux USA est le mardi 3 novembre 2020, mais chaque État du pays varie différemment en termes de délais et de règles.
L’enquête YouGov auprès de 1.999 électeurs inscrits de tout le pays, menée en ligne entre le 1er et le 2 octobre, a révélé que 47% des répondants n’étaient pas d’accord avec l’idée que l’élection «est susceptible d’être juste et honnête».
Cinquante et un pour cent ont déclaré qu’ils ne pensaient pas que les Américains « s’entendraient généralement sur qui est le président légitimement élu » et 56% ont déclaré s’attendre à «une augmentation de la violence à la suite des élections».