Le Prix Nobel de littérature Wole Soyinka a réagi à la vidéo du sécessionniste basé au Royaume-Uni, Adeyinka Grandson. Ce dernier demandait aux Igbos de quitter le Yorubaland au milieu de la crise #EndSARS dans le pays.
Wole Soyinka, d’ethnie Yoruba, a répondu à ce dernier dans une déclaration intitulée « Les Voleurs d’identité sur le Déchaînement » et publiée le samedi 24 octobre.


Dedans, il a enjoint les indigènes Igbo d’ignorer ces menaces qui cherchent à créer un désaccord dans le pays. Il a affirmé que la menace « est l’œuvre d’esprits malades et lâches ». Il a également démenti le fait que cette idée soit de lui.
Il a écrit :
« Sans doute pour promouvoir le clip vidéo d’un revanchiste ethnique appelant les Igbos à quitter la terre yoruba ; cette même frange folle a exhumé, et s’est lancée dans la circulation d’une ancienne fabrication – plusieurs années de moisissure dans la tombe – une fois attribuée à moi et vigoureusement dénoncée.
Cette déclaration expose impudemment, comme mon énoncé, ce que veulent les Hausa, ce que veulent les Yoruba et ce que veulent les Igbo.
Une telle attribution – permettez-moi de le répéter une fois de plus – est l’œuvre d’esprits malades et lâches qui ont honte ou manquent de courage, comme on dit « pour répondre aux noms de leurs pères ». Au moins, l’actuel activiste ethnique a le courage de ses convictions, pas la brigade malade des voleurs d’identité.
Normalement, on devrait totalement ignorer la lie sociale. Cependant, dans l’atmosphère actuelle où les FAKE NEWS sont si facilement avalées et exécutées sans réflexion, je me sens une fois de plus obligé de dénoncer cette obscénité récurrente.
Quant à nos frères et sœurs Igbos, j’espère qu’ils ont appris à ignorer la cale toxique sous laquelle certains imbéciles nigérians cherchent à noyer la nation.
Il est temps aussi, je crois, d’entrer également l’avertissement suivant : on ne peut pas continuer à surveiller et à répondre aux concoctions de ces toxicomanes du mensonge, et de leurs promoteurs assidus qui n’ont pas encore appris à essuyer la saleté de leurs ardoises.
Les patrons des plateformes sociales devraient développer l’art de la discrimination. Certaines attributions sont tout simplement si grossières que, leur accorder ne serait-ce qu’un instant la latitude de probabilité diminue l’intelligence civique du destinataire. »